« La famine frappe à toutes les portes » : ONG et ONU dénoncent la faim qui tue à Gaza dans le silence général
Une centaine d’organisations non gouvernementales (ONG) ont appelé, mercredi 23 juillet, la communauté internationale à agir contre la « famine de masse » en cours dans la bande de Gaza. Des journalistes et secouristes locaux ont décidé de se mettre en grève de la faim pour alerter sur le génocide perpétré en toute impunité par Israël.
L’étendue des dégâts est telle, que les secouristes et les journalistes présents dans la bande de Gaza, démunis et abandonnés, en sont arrivés au point d’entamer une grève de la faim… pour protester contre la famine infligée par Israël. Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, lui-même à son troisième jour de grève de la faim, a appelé « le monde à s’adapter à la réalité sur le terrain, à agir et à entamer une grève de la faim pour montrer que Gaza n’est pas seule ».
Face à cette extermination coordonnée de près de 2,1 millions de Palestiniens, une centaine d’organisations non gouvernementales (ONG) alertent, mercredi 23 juillet, que la « famine de masse » se propage à une vitesse incontrôlable dans l’enclave dévastée par un génocide. « Nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », fustigent ainsi les signataires du texte, dont Médecins sans frontières, plusieurs branches de Médecins du monde et Caritas, Amnesty International, ou encore Oxfam international. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, ainsi qu’à l’ouverture de tous les points de passage terrestres et à la........
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