Des étudiants de Sciences Po Paris avaient décidé d’occuper le campus de Saint Thomas, mardi 18 mars, pour dénoncer le massacre de plus de 400 Palestiniens la nuit précédente. Ils ont été évacués par la police, sollicitée par le directeur de l’école, aux alentours de 23 heures. Mercredi 19 mars, alors que le nombre de victimes s’élève désormais à plus de 900, les étudiants mobilisés en soutien à la Palestine appellent à un rassemblement « contre la reprise du génocide à Gaza et la répression », à la mi-journée devant Science Po Paris.

Au moins 413 morts et près d’un millier de personnes blessés : voilà les conséquences des bombardements israéliens sur la bande de Gaza dans la nuit de lundi 17 à mardi 18 mars. Pendant des heures, les missiles se sont abattus, tuant des centaines de Palestiniens sans distinction d’âge ou de genre, détruisant les fragiles habitations que certaines familles avaient dressées avec des matériaux de fortune sur les ruines de leurs anciennes maisons, il y a deux mois, lorsque les armes........

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