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Chiens, lanceur de LBD et unité GSO : deux interventions policières pour casser des blocus devant le lycée Diderot à Paris sont-elles allées trop loin ?

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28.03.2025

C’est ce que pensent les élèves, leurs parents ainsi que leurs professeurs qui dénoncent des « violences policières » à l’égard des jeunes de ce quartier populaire du XIXe arrondissement de Paris les 19 et 21 mars.

Les blocus du lycée Diderot de mercredi 19 mars et vendredi 21 mars ont-ils eu droit à un traitement particulier de la part des forces de sécurité ? C’est ce que pensent les représentants des personnels de l’établissement, les parents d’élèves, mais surtout les élèves qui ont participé aux actions comme ceux témoins des interventions musclées des forces de police.

Dans un communiqué commun publié dimanche 23 mars et signé par la FCPE et les syndicats éducation nationale de la FSU, de la CGT, de FO et de Solidaires, ils dénoncent « une présence policière massive et disproportionnée », ainsi que des « violences policières » commises à l’encontre de jeunes lycéens de ce quartier populaire du XIXe arrondissement de Paris.

Ces actions de blocage sont intervenues dans un contexte de mobilisations des professeurs du lycée Diderot, soutenus par les parents d’élèves et les élèves, contre la « relégation sociale et scolaire » dont s’estime victime la communauté éducative de ce lycée à la fois général et technologique. Lors d’une journée « lycée mort » organisée le jeudi 20 mars, particulièrement suivie, des moyens supplémentaires ont été revendiqués alors que l’établissement a connu quatre fermetures de........

© L'Humanité