Fin de vie : à l’Assemblée, un premier pas législatif franchi vers l’aide à mourir
Les députés ont adopté, samedi 17 mai, la création d’un droit à l’aide à mourir et rétabli le principe d’autoadministration de la substance létale. L’examen du texte se poursuit ce lundi, les débats reprendront sur les conditions d’accès.
Votée à 75 voix pour contre 41, l’adoption de l’article 2 est une étape clé dans l’examen de la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir. Il en donne la définition et l’inscrit comme un acte autorisé par la loi.
« Le droit à l’aide à mourir consiste à autoriser et à accompagner une personne qui en a exprimé la demande à recourir à une substance létale, dans les conditions et selon les modalités prévues », est-il désormais inscrit dans le texte qui sera soumis à examen final le 27 mai.
Sans succès, les opposants au projet ont tenté, lors de l’ouverture des débats, ce samedi 18 avril, de substituer à la notion d’aide à mourir celle « de suicide assisté » ou encore « d’euthanasie ». Ils ont aussi mené des charges pour revoir la notion même de « droit » en lui préférant la simple « liberté » qui offre une possibilité, amendements tous rejetés.
Le point central des discussions a ensuite porté sur les modalités d’administration de la........
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