« Les positions israéliennes en territoire libanais violent la résolution de l’ONU », dénonce la Finul
La porte-parole adjointe de la force intérimaire des Nations unies au Liban, Kandice Ardiel, revient sur les difficultés de la mission, explique le chevauchement entre le respect de la résolution 1701 et le cessez-le-feu en vigueur.
La mission de la Finul a-t-elle changé avec la dernière guerre dans le sud du Liban ?
Nos tâches restent les mêmes, elles nous ont été confiées par la résolution 1701 du Conseil de sécurité : surveiller la situation sur le terrain, rendre compte au Conseil de sécurité de ce qui se passe. En revanche, la façon dont nous pouvons le faire a changé et nous sommes en train de nous adapter à la nouvelle situation. Tout au long de la période du dernier conflit, par exemple, nous avons suspendu nos patrouilles à pied.
C’était devenu trop dangereux pour les soldats sans que cela nous permette d’accomplir beaucoup plus d’observations. Nous avons donc fait beaucoup plus en termes d’opérations de lutte contre les tirs de roquettes et de patrouilles en véhicule. Et jusqu’à ce que le Conseil de sécurité redéfinisse notre mission, c’est ce que nous continuerons à faire.
Quelle a donc été la tâche la plus difficile ?
Le 1er octobre, les forces israéliennes ont envahi le Liban, commettant une incursion terrestre. Les........
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