Elias Sanbar nous offre une nouvelle traduction de l’immense poème Et la terre se transmet comme la langue, de Mahmoud Darwich. Il est accompagné de textes empreints d’une mélancolie palestinienne universelle, toujours vivante.

Quelles qu’aient été les périodes de sa vie et les lieux du monde où il se trouvait, Mahmoud Darwich n’a jamais quitté la Palestine. Et la terre se transmet comme la langue, note-t-il d’ailleurs dans un de ses poèmes, inspiré par la première Intifada, celle des pierres, déclenchée en 1987.

Plus de trente-cinq ans après, les terribles similitudes apparaissent, les mêmes plaies sont ouvertes, l’espoir toujours présent. « Toi le héros ensanglanté des longs........

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