La ligue nord-américaine projette de lancer une compétition concurrente à l’Euroligue. Une véritable déclaration de guerre pour l’épreuve phare du ballon orange du Vieux Continent.

« Une menace. » Le mot a été soigneusement choisi par l’ECA (Euroleague Commercial Assets), la société privée qui organise la plus grande compétition européenne de basket. Défiée sur ses terres par la NBA, la ligue nord-américaine, qui projette la création d’une épreuve concurrente sur le Vieux Continent, en partenariat avec la Fédération internationale (Fiba), l’Euroligue voit d’un très mauvais œil les intentions expansionnistes du géant du basket mondial et du sport business.

Le projet n’est pas nouveau. Depuis de nombreuses années, la NBA songe à s’implanter de l’autre côté de l’Atlantique, comme en témoignent ses matchs délocalisés depuis plusieurs décennies. Après avoir réussi sa politique de diversification avec la WNBA (ligue féminine), la G-League (championnat secondaire aux États-Unis et Mexique) et la Basketball Africa League, la NBA semble prête à se lancer. « Le moment est venu de passer à l’étape suivante », a annoncé Adam Silver, son patron, le 27 mars.

« Ces velléités d’expansion s’inscrivent dans une stratégie à l’international (camps d’entraînements, matchs…) et de développement de la notoriété et de la marque NBA partout dans le monde en conquérant de nouveaux marchés. C’est une approche libérale........

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