Endométriose : trois ans après le plan d’Emmanuel Macron, une stratégie nationale aux moyens insuffisants
Plus de trois ans après l’annonce d’une stratégie nationale du gouvernement pour lutter contre l’endométriose, des patientes et des spécialistes pointent des moyens toujours insuffisants.
C’était le 11 janvier 2022, via une communication choc sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron lançait un plan ambitieux de lutte contre l’endométriose, cette maladie de l’appareil génital féminin qui touche une femme menstruée sur dix dans le pays. Le chef de l’Etat promettait alors des moyens « à la hauteur des enjeux » pour la recherche.
« La France va se doter de la plus grande base de données au monde, en fusionnant des bases territoriales, avec plus de 11 000 femmes qui vont pouvoir être suivies au jour le jour », assurait-on en parallèle au ministère de la Santé. À l’appui, un programme de recherche baptisé « santé des femmes, santé des couples » (PEPR) doté initialement de 25 à 30 millions d’euros sur cinq ans, réduits depuis à 25 millions. © L'Humanité
