« Nous, les pédés, on nous a jetés dans la clandestinité » : une loi pour (enfin) réparer la répression de l’homosexualité
La proposition de loi de réparation des préjudices subis par les personnes condamnées pour homosexualité entre 1942 et 1982 passe au Sénat en seconde lecture le 6 mai. Entre 200 et 400 personnes seraient concernées par des réparations financières suite à leur condamnation au titre de lois homophobes.
La lumière du projecteur rompt l’obscurité et éclaire crûment les ébats des clients du Manhattan, un club parisien fréquenté par la communauté homosexuelle. « Que personne ne bouge », hurlent des policiers déguisés façon cuir quand ils pénètrent dans la backroom du sous-sol.
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