Pourquoi le gouvernement et la droite au Sénat s’attaquent au 1er mai
Une proposition de loi centriste visant à élargir les commerces éligibles à l’ouverture lors de la Fête des travailleurs est étudiée par la Chambre haute, ce jeudi. En décidant une procédure accélérée sur ce texte, le gouvernement appuie la mesure.
La droite et la Macronie veulent-ils d’un 1er mai… sans cortège de travailleurs ? Ce jeudi 3 juillet, les sénateurs sont amenés à se prononcer sur une proposition de loi (PPL) du groupe Union centriste « visant à permettre aux salariés de certains établissements et services de travailler le 1er mai ». Un texte inscrit à l’ordre du jour par l’exécutif et qui bénéficie d’une procédure accélérée avec une seule lecture par Chambre. « L’objectif est affiché, le gouvernement veut que cette mesure soit applicable dès 2026 », remarque Thomas Vacheron, secrétaire confédéral CGT. Vent debout, l’intersyndicale au complet (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU), dénonce une « remise en cause de ce jour de repos rémunéré pour l’ensemble des salariés ».
Des secteurs ont déjà la possibilité de faire travailler leurs employés ou agents le 1er mai. C’est le cas des services publics vitaux (sécurité, santé, hôpital), des hôtels, mais aussi des industries ne pouvant arrêter leur production. Des dérogations existent aussi pour les commerces essentiels, tels que les pharmacies, qui assurent des gardes pour la vente de médicaments. Modifiée en commission, cette PPL tend à autoriser l’ouverture des........
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