« Matisse et Marguerite » : retour sur l’influence de la fille du « maître du fauvisme »
Le musée d’Art moderne de Paris évoque la place de la fille du peintre dans sa vie et son œuvre, comme le parcours de cette dernière, résistante pendant l’Occupation.
Peint pendant l’hiver 1906-1907 à Collioure, l’un des premiers et très nombreux portraits de sa fille Marguerite par Matisse est sans doute, par sa simplicité et son évidence, l’une des œuvres les plus singulières du XXe siècle. Au point que Picasso, qui l’avait échangé avec Matisse lui-même contre une de ses natures mortes, l’a gardé toute sa vie près de lui, l’installant même bien en vue dans la salle à manger de son château de Vauvenargues, comme dans sa dernière demeure à Mougins.
Françoise Gilot, sa compagne d’après-guerre, se souvient qu’il était fasciné par une telle spontanéité et qu’il admirait « le courage qu’il avait fallu au maître du fauvisme pour s’exprimer avec une telle candeur ».
Ce n’est pas trop que rappeler cela, alors que le musée d’Art........
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