« L’administration Trump ne cache pas ses ambitions en matière d’ingérence » à Cuba et au Venezuela, selon Michael Galant de l’Observatoire des sanctions
Dans son dernier rapport, l’Observatoire des sanctions du Centre de recherches économique et politique (CEPR) fait état des premiers pas des stratégies de la nouvelle administration étasunienne pour porter l’estocade aux gouvernements vénézuéliens et cubains. Entretien avec Michael Galant, chercheur et analyste politique du think tank progressiste basé à Washington.
En 2017, l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche avait marqué un tournant brutal dans les relations des États-Unis avec Cuba et le Venezuela. Stratégies de pression maximale, rétablissement de Cuba sur la liste des « États soutenant le terrorisme » et imposition de 243 nouvelles mesures coercitives visant La Havane, intensification des sanctions paralysantes contre Caracas et son économie pétrolière…
Et alors que le mandat du démocrate Joe Biden – marqué par une continuité surprenante avec la politique de son prédécesseur malgré quelques ajustements cosmétiques – en a déçu plus d’un, le retour du président-milliardaire ne surprend malheureusement personne en matière de politique étrangère latino-américaine, surtout après qu’il a confié les rênes de celle-ci au fervent anti-communiste de Miami Marco Rubio. Entretien avec Michael Galant, chercheur au sein du think tank progressiste étasunien Centre de recherche économique et politique – Cepr (et co-auteur du dernier rapport de l’Observatoire des sanctions) qui analyse les conséquences des premières mesures d’ingérence instaurées depuis janvier par les États-Unis contre Cuba et le Venezuela.
En quoi le renforcement des sanctions américaines visant Cuba – depuis le retour de Donald Trump – ont-elles aggravé la crise ?
Michael Galant, chercheur et analyste politique au CEPR, co-directeur de la lettre d’information “Observatoire des sanctions”.
Les premiers mois de l’administration Trump se sont © L'Humanité
