Dans le procès pour harcèlement de la professeure de français d’Evaëlle, une collégienne de 11 ans qui s’est suicidée en juin 2019 dans le Val-d’Oise, le tribunal correctionnel de Pontoise a décidé de la relaxe, ce jeudi 10 avril. « Révoltés », les parents de l’adolescente vont faire appel, a fait savoir leur avocate.

La famille d’Evaëlle a connu le pire. Victime de harcèlement scolaire, l’adolescente de 11 s’est suicidée en juin 2019. L’arrivée en 6e au collège Isabelle-Autissier d’Herblay dans le Val-d’Oise avait été synonyme d’enfer pour l’adolescente, bouc émissaire de camarades qui l’insultent et la violentent. Deux d’entre eux seront jugés devant le tribunal des enfants avant la fin de l’année. Mais ce jeudi 10 avril, c’est sur le cas de sa professeure de français, également poursuivie pour harcèlement après avoir bénéficié d’un non-lieu pour homicide involontaire, que le tribunal correctionnel de Pontoise a statué. Si en mars, le parquet avait requis 18 mois de prison avec sursis et une interdiction définitive d’enseigner, le tribunal a prononcé ce jeudi 10 avril la relaxe de cette femme de 62 ans. « Révoltés », les parents de l’adolescente vont faire appel, a fait savoir leur avocate, rapporte l’AFP.

Un mois auparavant, le ministère public avait accusé l’enseignante d’avoir « jeté Evaëlle en pâture au collectif »........

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