Il aura fallu de nombreuses mobilisations féministes et syndicales pour que le cas de l’étudiant condamné pénalement soit enfin étudié par une commission disciplinaire au sein de l’université.

L’affaire avait remué les facultés de médecine l’an dernier et était même citée au procès Le Scouarnec ce printemps par une avocate : comment un étudiant en médecine pouvait-il continuer son cursus malgré une condamnation pénale pour agressions sexuelles ? L’université d’Aix-Marseille a tranché : Nicolas W. est exclu pour trois ans « de tout établissement public d’enseignement supérieur ».

« Cette décision convient à mes clientes », a réagi maître Marc Morin, l’avocat de deux étudiantes agressées sexuellement par Nicolas W. entre 2017 et 2020. Ce dernier avait écopé d’une condamnation en 2024,

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