La fédération internationale d’athlétisme acte l’instauration d’un test génétique pour participer aux compétitions féminines
La fédération internationale d’athlétisme, World Athletics, a annoncé mercredi 30 juillet, la mise en place d’un test de « féminité » visant à « déterminer de façon fiable le sexe biologique », des athlètes féminines lors des compétitions mondiales. La mesure entre en vigueur le 1er septembre, avant les championnats du monde d’athlétisme à Tokyo, au Japon. Un nouveau règlement qui fait déjà polémique depuis plusieurs décennies et porte atteinte aux sportives transgenres ou « hyperandrogènes ».
Lors de sa campagne présidentielle, Donald Trump disait vouloir « arrêter le délire transgenre » dès son retour à la Maison Blanche : l’offensive réactionnaire contre les athlètes transgenres a bel et bien commencé et pas qu’aux États-Unis. « Toutes les athlètes » souhaitant participer aux compétitions mondiales dans la catégorie féminine sont maintenant dans l’obligation de se soumettre à un test génétique dit de « féminité », a annoncé mercredi 30 juillet World Athletics, la fédération internationale d’athlétisme, dans un communiqué.
Cette nouvelle mesure risque de faire date, puisqu’il s’agit de la dernière règle invisibilisant un peu plus les femmes trans des compétitions sportives. Par ailleurs, elle entre en vigueur le 1er septembre, soit 13 jours seulement avant le début des championnats du monde d’athlétisme (du 13 au 21 septembre) à Tokyo, au Japon.
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