Un rapport de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), publié mardi 17 juin, pointe le risque d’inégalités accrues induit par la mise en place des « groupes de besoin » en 6e et 5e. La ministre de l’Éducation nationale, elle, temporise disant attendre « le bilan définitif de la première année » qui sera dressé « à l’automne (…) pour prendre éventuellement les décisions pour la suite ».

C’est un nouveau désaveu pour la mesure faire du « choc des savoirs » voulu par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale. Les groupes de niveau en 6e et 5e, rebaptisés depuis « groupes de besoin », induisent « un risque fort d’accroître les écarts entre les élèves », selon un rapport de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), publié mardi 17 juin.

Outre les difficultés techniques liées au manque de moyens – locaux, enseignants ou remplaçants en nombre insuffisant notamment – mais aussi de formation et de ressources pédagogiques ou encore la « quasi-absence de mobilité des élèves entre les........

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