Dans la 20e étape, entre Nantua et Pontarlier (184,2 km), victoire en solitaire de l’Australien Kaden Groves (Alpecin). Sur ses terres, Romain Grégoire a tout tenté. Ce dimanche, apothéose sur les Champs-Elysées, avec trois passages sur la butte Montmartre.

Sur les routes du Tour, envoyé spécial.

Acte I, scène I. Groggys, pensifs et interrogatifs, les suiveurs entamèrent donc le dernier week-end du Tour en se demandant ce que le récit pourrait encore réserver d’affriolant. Au lendemain de la dernière arrivée au sommet ponctuée par la non-bagarre du duo Pogacar-Vingegaard, nous fûmes heureusement réintroduits dans un univers assez casse-pattes, entre Nantua et Pontarlier (184,2 km), pour une sorte de mini-classique et un profil promis aux baroudeurs, avec quatre cols et côtes au cœur du parc naturel de Haut-Jura dans la première partie. Pour ne rien arranger, histoire de rendre le moment totalement électrique, le peloton subit un déluge de pluie qui rendit osées toutes les attaques afin de prendre la bonne échappée. Belle baston, parfois assez mémorable.

A l’évidence, et vu l’état des 160 rescapés, tout se ferait au mental, à l’envie, à la volonté. La preuve, après une bonne heure de route, aucun fuyard n’avait encore réussi à s’extraire, malgré de nombreuses tentatives. Il y eut des cassures, dans lesquelles figurèrent quelques cadors des places d’honneur au général, tandis que le géant vert, Jonathan Milan, rendit les armes très tôt et forma autour de lui un groupetto digne des hautes altitudes. Nous comprîmes que cette avant-dernière étape de cette édition n’aurait rien, mais rien d’une journée « transitoire ». Tenir les roues, ne pas tomber, finir sans dommage. Tel fut le défi collectif.

Acte I, scène II. À la veille de l’arrivée sur les Champs-Élysées, qui sera précédée de trois passages par la côte de Montmartre aux saveurs des Jeux 2024, les appétits s’aiguisèrent si longtemps sur ses routes sublimes de l’Ain, du Jura et du Doubs, que nous repensâmes........

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