L’Agence nationale de sécurité du médicament annonce une « dégradation de la disponibilité » des traitements à base de quétiapine, une molécule utilisée pour soigner les patients atteints de troubles bipolaires ou schizophrènes. Pour le président du syndicat des psychiatres français, Maurice Bensoussan, on est en train de démembrer la psychiatrie.

Depuis plusieurs mois, les difficultés d’approvisionnement des psychotropes provoquent de graves tensions dans la gestion des patients atteints de troubles bipolaires et schizophrènes. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé une détérioration du niveau de stocks jusqu’au moins mi-septembre.

Et pour cause, le fabricant grec Pharmathen, qui fournit une grande partie des laboratoires, rencontre des « problèmes de production » selon l’ANSM. Une situation qui risque d’impacter sérieusement la vie des 250 000 personnes sous ce traitement, figurant pourtant dans la liste des médicaments essentiels du ministère de la Santé. Un « manque d’anticipation », selon le président du syndicat des psychiatres hospitaliers et en cabinet, le docteur Maurice Bensoussan, qui alerte sur les conséquences sanitaires de cette pénurie.

Quelles sont les conséquences de la pénurie de quétiapine sur les patients et que peut-il se passer en cas d’interruption de traitement ?

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