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François Bayrou échappe à une première motion de censure pendant que le NFP se divise

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18.01.2025

La motion présentée jeudi 16 janvier par des députés insoumis, écologistes et communistes n’a recueilli que 131 voix. Le Nouveau Front populaire s’est divisé, la majorité des députés PS refusant de voter le texte au motif que les discussions avec le gouvernement auraient en partie porté leurs fruits.

La plume de l’ancien professeur de lettres a convaincu la plupart des socialistes, mais pas le reste de la gauche. Quelques heures avant le vote de la motion de censure contre le gouvernement, François Bayrou a envoyé une missive aux présidents des groupes socialistes de l’Assemblée et du Sénat listant les concessions qu’il était prêt à accorder.

Ces derniers y ont vu assez d’arguments pour ne pas vouloir faire tomber l’exécutif. Mais le compte n’y est pas pour la France insoumise, les communistes et les écologistes, qui ont fait partie, jeudi, des 131 parlementaires qui ont voté le texte, loin de la majorité requise, 288 voix.

À la tribune de l’Assemblée, le secrétaire du PS, Olivier Faure, a justifié la position des élus de sa formation. « Nous sommes dans l’opposition et nous y resterons », a-t-il commencé. « Une motion de censure est donc possible à tout moment », a-t-il prévenu pour s’assurer que les engagements soient respectés et que les discussions se poursuivent.

« Nous n’avons pas la négociation honteuse », a aussi assuré Olivier Faure, mettant en avant les résultats obtenus dans les pourparlers avec Bercy et Matignon. « Grâce à la négociation, il n’y aura pas de retour du gel des pensions de retraite en 2025, pas d’augmentation des taxes sur l’électricité, pas de déremboursement des consultations chez le médecin, pas d’aggravation du déremboursement des médicaments. 12 000 postes de personnels soignants et hospitaliers (seront) créés ou maintenus. (Il n’y aura) pas de passage d’un à trois jours de carence dans la fonction publique,........

© L'Humanité