« Assassin’s Creed Shadows » : Ubisoft accusé de « Wokisme» sort le 14e volet de la franchise
Dans la tourmente suite à des accusations de harcèlement moral et sexuel dans ses bureaux, le studio Ubisoft mise sur le 14e volet de sa lucrative franchise pour se relancer. L’opus, loin d’être une révolution, propose une synthèse entre les différents ADN d’Assassin’s Creed. Et se voit accusé de « wokisme » par ses fans les plus réactionnaires, au motif qu’il est possible d’y incarner une femme ninja et un samouraï noir.
C’est longtemps resté une arlésienne. Des années que les fans attendent que la super-franchise Assassin’s Creed pose enfin ses valises et son Crédo dans le Japon féodal, après avoir reconstitué avec brio l’Italie de la Renaissance, la Scandinavie viking, le Paris révolutionnaire ou encore l’Égypte ptolémaïque.
Le studio Ubisoft a longtemps tardé à concrétiser cette aspiration, si bien que la concurrence a eu tout loisir d’investir le terrain – difficile de facto de ne pas faire la comparaison avec le sublime Ghost of Tsushima, sorti en 2020 chez Sucker Punch.
Reste que le produit est bien là, tout frais sorti des « usines » d’Ubisoft Québec : Assassin’s Creed Shadows a débarqué sur nos consoles le 20 mars. Il a pour délicate mission de relancer l’entreprise, dont l’image est écornée par un © L'Humanité
