De fortes mobilisations se sont déroulées, ce lundi 19 mai, pour protester contre les nouvelles conditions tarifaires du transport sanitaire et la concurrence des VTC. Un mouvement qui s’est prolongé avec encore plusieurs centaines de véhicules qui bloquent le boulevard Raspail à Paris ce mercredi. Les chauffeurs ont prévu de nouveaux rassemblements jusqu’à au moins vendredi en particulier dans la capitale, à Pau et Marseille.

De fortes mobilisations se sont déroulées, ce lundi 19 mai, pour protester contre les nouvelles conditions tarifaires du transport sanitaire et la concurrence des VTC. De quoi motiver les troupes à poursuivre le mouvement le lendemain puis ce mercredi avec encore plusieurs centaines de véhicules qui bloquent le boulevard Raspail à Paris, près du ministère des Transports. D’un jour à l’autre, les revendications restent les mêmes avec en première ligne la nouvelle tarification du transport sanitaire.

Et les déclarations de la ministre de la Santé ne sont pas faites pour apaiser les esprits. « Il est important que nos concitoyens quand ils en ont besoin puissent être transportés », a reconnu mardi Catherine Vautrin pour mieux enchaîner sur un « mais » : « Les dépenses de transports sanitaires ont une courbe d’augmentation très importante (…) Donc il est logique que nous puissions regarder comment on peut travailler avec les taxis, de façon à ce qu’on puisse à la fois maîtriser la dépense et rendre le service autant que de besoin. »

Les chauffeurs, eux, ne l’entendent pas de cette oreille. « On restera plusieurs jours s’il le faut. On préfère perdre une semaine de chiffre d’affaires que perdre nos........

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