Entre grands retours et pépites à découvrir, la scène musicale s’anime cette semaine. Du rock à la chanson classique, L’Humanité vous propose une sélection éclectique pour rythmer vos journées.

Le Finlandais Santtu-Matias Rouvali arrive au bout de son intégrale détonante des symphonies de son compatriote Sibelius (1865-1957) avec le sémillant orchestre symphonique de Göteborg. On retrouve dans ces 6e et 7e symphonies la manière si personnelle qu’a le jeune chef (39 ans) d’éclairer ce corpus essentiel en privilégiant la lisibilité des pupitres, bois et cuivres, au halo confus qui parfois prévaut. Jamais le Finlandais ne se précipite sur les climax, redoutables dans la 7e symphonie, en faisant preuve d’un sens de l’architecture qui donne à entendre les progressions et la profondeur orchestrale, avec un sens aigu du drame. Le final en apothéose d’une 6e symphonie à la veine folklorique se révèle particulièrement savoureux, avec ses beaux aplats de cordes colorés dans les graves. L’aboutissement d’un jalon qui fera date.

Symphonies Nos 6 & 7, The Tempest de Sibelius, Santtu-Matias Rouvali, orchestre symphonique de Göteborg, Alpha.

Crâne dégarni et cheveux grisonnants, l’ex........

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