Kanaky-Nouvelle-Calédonie : le FLNKS maintient la pression, Emmanuel Macron entrouvre la porte vers l’indépendance
Les discussions sur l’avenir de l’archipel, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet. Un projet d’État qui serait associé à la France après une période de transition a été mis sur la table. Les négociations vont se poursuivre au moins toute la semaine. Un accord serait historique.
Y aura-t-il un accord historique pour la Kanaky en 2025, après ceux de Nainville-les-Roches (1983), de Matignon-Oudinot (1988) puis de Nouméa (1998) ? C’est en tout cas le souhait des indépendantistes du Front de libération kanak et socialiste (FLNKS), dont la délégation tenait ce jeudi une conférence de presse à l’Assemblée nationale, au lendemain de l’ouverture du sommet convoqué par Emmanuel Macron sur l’avenir de l’archipel du Pacifique. Pour le député Emmanuel Tjibaou, il s’agit d’un « rendez-vous majeur de notre histoire : nous sommes à la table des négociations en tant que mouvement de libération ».
Le fils du leader historique de la lutte indépendantiste des années 1980 a rappelé que l’objectif « demeure inchangé : porter les aspirations du peuple colonisé à recouvrer sa liberté prise par la France ». Le dialogue, initié par le ministre des outre-mer, Manuel Valls, a repris depuis le 5 février. Un tour de force que d’avoir réussi à ce qu’il reprenne, moins d’un an après les révoltes de mai 2024, nées de la volonté du gouvernement français de dégeler le corps électoral en passant en force.
Le FLNKS tient à rappeler l’enjeu de l’achèvement de........
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