« Avec l’État français, les déportations, pour nous ça continue » : pourquoi il faut libérer les prisonniers kanak détenus en métropole depuis 10 mois
Onze mois après les révoltes qui ont ensanglanté la Kanaky - Nouvelle-Calédonie, une campagne est lancée pour obtenir la remise en liberté des sept prévenus inculpés en métropole. Un meeting se tenait ce 7 avril à Paris.
Dix mois derrière les barreaux. Dix mois à l’isolement parfois, déportés à 17 000 kilomètres de chez eux, éparpillés dans des prisons françaises, à Riom, Mulhouse ou Bourges. Ce 7 avril, à la bourse du travail de Paris, le collectif Solidarité Kanaky lançait une campagne de mobilisation pour la libération des sept prisonniers politiques.
Pour l’occasion, le collectif a réuni des membres des familles des détenus, des militants du FLNKS et de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), des avocats et des élus, comme Robert Xowie, sénateur indépendantiste du territoire, qui siège au sein du groupe........
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