« Jusqu’à 120 heures par semaine » : en Corée du Sud, la loi sur les semi-conducteurs veut encore amoindrir le droit du travail
Pour que sa production de semi-conducteurs ne soit pas dépassée par Washington et Pékin, Séoul veut déroger au droit du travail local, déjà très faible. Les syndicats alertent.
Même sans tête, le capital court sans s’arrêter. La suspension du président Yoon Suk-yeol après sa déclaration de loi martiale le 3 décembre 2024 n’empêche pas l’examen au Parlement sud-coréen de la loi spéciale sur les semi-conducteurs. Celle-ci a été conçue comme le volet législatif du plan de soutien de 17,5 milliards de dollars au secteur lancé l’année dernière par le gouvernement.
Séoul veut absolument garder sa place sur le podium des © L'Humanité
