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« On assiste à une superposition de textes visant à précariser et stigmatiser les étrangers » : l’alerte de la Cimade contre les projets de loi anti migrants

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20.03.2025

Alors que la majorité de droite au Sénat a adopté, mardi 18 mars, deux propositions de loi visant à allonger la durée de rétention administrative des personnes étrangères jugées dangereuses et à conditionner l’octroi de certaines prestations sociales à une période plus longue de présence sur le territoire, Paul Chiron, en charge du soutien et des actions juridiques en rétention pour la Cimade, dénonce une logique dictée par la seule logique sécuritaire.

Rétention allongée pour les étrangers dangereux, prestations sociales conditionnées à une durée de résidence… La majorité de droite du Sénat a adopté, mardi 18 mars, deux propositions de lois anti-migrants. La première, qui prévoit d’étendre à 180 jours, voire 210 jours dans certains cas (contre 90 maximum actuellement), la durée de maintien en centre de rétention administrative, a été adoptée avec le soutien du gouvernement par 230 voix contre 109. La seconde qui prévoit de conditionner l’octroi de certaines prestations sociales aux étrangers à une durée de résidence en France d’au moins deux ans, reprenant partiellement des mesures censurées de la loi immigration, a été adoptée à 204 voix contre 136. Paul Chiron, en charge du soutien et des actions juridiques en rétention pour la Cimade, dénonce une logique dictée par la seule logique sécuritaire.

Que penser de la proposition des sénateurs LR d’allonger la durée de rétention administrative au-delà de trois mois ?

Paul Chiron

Chargé de soutien et des actions juridiques en rétention pour la Cimade

Bruno Retailleau en parle depuis longtemps, notamment à l’occasion des différents faits divers ayant impliqué des........

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