Quelques propositions pour relancer le financement de la solidarité interna...
Il règne une grande confusion concernant la mesure du financement international du développement durable, ce qui nuit considérablement à cette politique en cette période de restriction budgétaire et de repli sur soi.
La logique des objectifs du développement durable (ODD) pour 2030, au nombre de 17, a conduit à essayer de regrouper, sans grand succès, dans un même indicateur consolidé tous les financements réalisés ou à réaliser dans ce cadre. Cette approche s’est matérialisée par la tentative d’addition des financements effectués par les pays en développement et des financements effectués par les pays développés. Dans cette optique globalisante, on a tenté consolider les financements nationaux pour les ODD de chaque pays, développé et en développement, avec les financements réalisés au titre d’une coopération internationale. Même si certaines cibles des ODD peuvent apparaître parfois en contradiction, cela n’a pas empêcher de les additionner. A titre d’exemple, la lutte contre la pauvreté (objectif 1) peut très bien s’appuyer dans certains pays sur les revenus tirés des énergies fossiles (exemples : Nigéria, République du Congo, Tchad, Sénégal, Algérie) ou sur des processus de production qui font appel à la compétitivité des énergies fossiles (Chine, Indonésie), alors que d’autres objectifs du développement durable (action climat en 13) favorisent le financement d’une croissance verte. Du coup, les nouveaux indicateurs de financement imaginés par les acteurs du développement durable qu’ils s’appellent investissement solidaire et durable ou encore TOSSD[1] (ensemble des ressources destinées à promouvoir le développement durable) – n’ont jamais été opérationnels. Trop hétérogènes, ils mélangent sans distinction des flux bruts de prêts, publics et privés, et des dons qui ne sont pas de même nature[2]. Un prêt à condition de marché, qui n’est aucunement un investissement pour « le prêteur-donateur », est néanmoins assimilé à un investissement solidaire et durable. Enfin, certains grands pays comme la Chine n'ont jamais adhéré à ces nouvelles démarches et n’alimentent pas ces nouvelles sources de données qui demeurent ainsi très parcellaires. La tentative de mise en place d’une mesure synthétique et consolidée du financement des ODD demeure un échec car elle est tout simplement impossible à réaliser.
S’agissant de l’aide publique au développement (APD), on aurait pu croire qu’elle soit un bon........





















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