Le talon d’Achille de la solidarité internationale Nord-Sud - la difficulté...
Pour quelle raison la grosse fatigue de la solidarité internationale Nord-Sud, aux États-Unis comme en Europe, n’émeut pas grand monde ? Les résultats de la conférence de Séville de juillet 2025 sur le financement du développement demeurent bien en en deçà des espérances. Beaucoup de promesses sans engagements concrets. Même les pays bénéficiaires de l’aide ne semblent pas trop s’alarmer de cette situation. Pourtant, aider les pays pauvres à se développer, à faire face aux famines et la malnutrition, à la sécheresse, aux conséquences du changement climatique. Aider à scolariser, à soigner, à faire fonctionner des services publics de l’eau, de l’électricité, des transports collectifs. Aider au développement du tissu économique, au développement des infrastructures, à la lutte contre le changement climatique par la décarbonation de l’économie. Qui ne pourrait guère contester le bien-fondé de ces actions de la solidarité internationale Nord Sud si la mesure de son impact était clairement mesurable et positive ? Or c’est loin d’être le cas. Si le soulagement des situations d’urgence est facilement imputable aux effets positifs de l’aide internationale - on perçoit déjà les dégâts provoqués par l’arrêt de l’aide américaine qui finançait près de 40 % de l’aide humanitaire internationale - il n’en va pas de même avec les actions de développement menées par les institutions nationales ou internationales (agences ou banques de développement) qui ont pour mission de lutter contre la pauvreté et de favoriser un développement durable dans les pays en développement.
À titre d’exemples, quel est l’impact du financement de la construction d’une école si le pays n’a pas humainement et budgétairement les moyens de la faire........





















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