Le bien-être à vil prix
Le 13 octobre au matin, la radio laissait entendre que le prix Nobel d’économie 2025 serait attribué au titre de travaux sur l’économie du bien-être. Quelques heures après, la nouvelle fut rectifiée. Entre temps, mon clavier mû par une minuscule intelligence non artificielle était entré en branle [1].
Le prix de la Banque de Suède, que tous les commentateurs s’obstinent à appeler « prix Nobel d’économie » serait décerné à … pour récompenser ses travaux sur « l’économie du bien-être ». L’invention de cette branche de la « science économique » est un paradoxe. Simultanément, elle s’inscrit dans le paradigme dominant et elle signe l’aveu de la vacuité de celui-ci.
Les partisans de cette économie comme boussole théorique et politique soutiennent la promotion de l’éducation, de la santé, de l’égalité et même de la protection environnementale pour en faire les indicateurs clés du bien-être humain, à la place de celui qui mesure la croissance économique, le produit intérieur brut (PIB). Ce dernier mesure la somme des........





















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