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Pour les jeunes issus de milieux défavorisés, le soutien social a ses limites

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14.10.2025

Passer du temps avec ses proches devrait rendre heureux. Mais pour beaucoup de jeunes adultes issus de milieux défavorisés, les relations familiales, amicales ou amoureuses peuvent être à double tranchant : autant de soutien que de stress, et parfois plus de pression que de réconfort.

Des décennies de recherches sur le bonheur montrent une chose claire : le secret d’une vie longue et heureuse tient à la qualité de nos liens sociaux. Passer du temps de qualité avec des proches apporte joie et légèreté. Face aux aléas de la vie, ces relations constituent une source de soutien, de force et de réconfort. Pourtant, certaines relations peuvent peser et devenir une obligation, voire une source de stress et de frustration. Le soutien social, qu’il soit psychologique (empathie) ou concret (aide financière), peut améliorer notre santé et notre bien-être. À l’inverse, le stress social, soit la charge psychologique ressentie quand on se sent dépassé par les demandes d’un proche, peut peser sur le bien-être, car nous sommes particulièrement sensibles aux expériences négatives.

Le stress social est particulièrement présent chez les jeunes adultes : un parent critique, un ami envahissant ou un partenaire jaloux peut provoquer des tensions quasi quotidiennes. Ces jeunes doivent progressivement apprendre à devenir eux-mêmes sources de soutien, tout en naviguant des transitions multiples dans leurs études, leur travail et leur vie personnelle.

En tant que chercheuse postdoctorale, mes travaux portent sur cette transition et sur la manière dont les contextes sociaux et éducatifs peuvent faciliter ou entraver ce passage.

Pour mieux comprendre le rôle des relations sociales pendant cette transition vers........

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