Pourquoi il faut lire – ou relire – « Les identités meurtrières » d’Amin Maalouf
Sommes-nous en train de perdre notre humanité ? L’actualité récente n’a rien de rassurant. Sur les réseaux sociaux se manifeste une véritable jouissance face à la souffrance d’autrui.
On l’a vu avec l’influenceur Pormanove, humilié sous les yeux de milliers d’internautes : « Le créateur de contenu français de 46 ans aurait subi des coups et blessures d’autres instavidéastes (streamers) pendant plusieurs jours » jusqu’à son décès.
On l’a vu encore avec les réjouissances de certaines personnalités québécoises et même d’une professeure de l’Université de Toronto concernant l’assassinat de Charlie Kirk, perçu comme un ennemi à abattre plutôt qu’un humain.
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Être étiqueté « fasciste » ou « nazi » suffit, pour certains, à nier toute humanité à autrui et à légitimer la violence la plus extrême. D’ailleurs, le présumé tueur de Charlie Kirk avait inscrit sur l’une des douilles retrouvées : « Hé, fasciste ! Attrape ça ! ».
Ce mécanisme de déshumanisation s’exerce aussi à l’encontre de groupes stigmatisés, comme les personnes « trans » et les personnes « itinérantes », ou même contre les © The Conversation - FR
