article gratuit La Bourse de Toronto n’est pas encore à bout de souffle
EXPERT INVITÉ. La solide performance des actions au troisième trimestre a mené à une situation de surachat sur une base quotidienne, hebdomadaire et mensuelle.
Ces conditions de surachat se sont formées dans un contexte de valorisations étendues aux États-Unis et d’un sentiment très haussier des investisseurs, avec des soldes débiteurs sur comptes sur marge se rapprochant d’un territoire spéculatif, selon des données du mois d’août.
Cela dit, comme la croissance économique (en excluant les données sur l’emploi) reste résiliente et que la Fed a repris ses baisses de taux, nous estimons que les investisseurs privilégieront des rotations sectorielles à l’intérieur du marché boursier plutôt qu’une sortie.
Étant donné le niveau relativement élevé d’effervescence boursière, surtout aux États-Unis, nous recommandons aux investisseurs de réduire trois types de risques :
Sur ce dernier point, depuis 2010, chaque fois que les soldes débiteurs sur marge au à la Bourse de New York ont augmenté de 75 % à partir d’un creux de trois ans — signe d’excès spéculatif —, une forte rotation des titres à bêta élevé vers ceux à bêta faible a suivi l’année suivante.
Au Canada, le S&P/TSX présente également des signes de surachat et de surévaluation, lui qui se négocie à des ratios de 17 fois le bénéfice par action prévu des 12 prochains mois, de 11 fois les flux de trésorerie anticipés et........
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