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Protéger le droit au délire?

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Homme en crise qui fonce dans une garderie avec un autobus, mère psychotique qui abandonne son enfant dans le bois, schizophrène qui agresse un juif hassidique devant ses enfants, poignarde une passante ou étrangle sa mère...

Des histoires du genre, il y en a malheureusement de plus en plus.

Des individus malades qui entendent des voix, qui se croient dans une télé-réalité, qui sont complètement déconnectés de la réalité...

Les grandes villes ressemblent de plus en plus à des asiles à ciel ouvert.

Chaque fois qu’un tel drame arrive, on se pose la même question.

Pourquoi cette personne qui n’avait visiblement pas toute sa tête n’était pas internée?

Qu’est-ce qu’elle faisait «dehors»? Laissée à elle-même? Sans supervision?

Le problème est qu’on est passé, comme c’est souvent le cas, d’un extrême à l’autre.

Autant il était trop facile, avant, de faire interner une personne contre son gré (pour s’en débarrasser), autant maintenant, c’est........

© Le Journal de Québec