Mort de Robert Pelletier: salut, mon p’tit frère!
Mon p’tit frère Robert,
J’aurais aimé que tu lises cet essai que je t’écris... Je m’en veux de ne pas te l’avoir écrit avant. Oui, avant... Pas trop fier de moi, là.
Comme je suis le plus vieux de cette famille de sept enfants, et toi le bébé, ç’aurait dû être toi qui m’écrive aujourd’hui cet essai sur le décès.
En passant, deux mots du dictionnaire que je déteste ces temps-ci: décès et orange. En 1958, tu avais deux ans quand Yvon et moi avons quitté la maison de Richmond pour aller pensionnaires faire notre cours classique. On revenait à la maison seulement pendant les congés. Tu avais pour toi, seul, tes soeurs Suzanne et Pauline laquelle est décédée accidentellement en 1964. C’était jeune, 6 ans, pour pleurer et ne pas comprendre.
Les papas et les mamans, après l’arrivée d’Elvis Presley, commencèrent à changer d’attitude avec la vie en général. C’était le début de la Révolution........
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