Les centres de rénovation proposent des dizaines et des dizaines de milliers d’articles de quincaillerie et de matériaux de construction. Ils offrent à leurs clients un éventail de services : remplacement, réparation, accès à des pièces de rechange… Mais la vérité est que ces services ne peuvent pas couvrir l’ensemble des produits. Et voici pourquoi.

Au Québec et dans l’ensemble canadien, la réglementation permet l’entrée sur le marché d’une multitude de biens de consommation, sans distinction entre ce qui est conçu pour durer et ce qui est fabriqué pour céder rapidement. Ce constat est évident dans le domaine de la mode, mais il l’est tout autant, plus subtilement, dans celui de la quincaillerie et des matériaux de construction.

Ainsi, des outils et des équipements, dont on devine immédiatement la fragilité, lorsqu’on connaît un peu le métier, se retrouvent dans les rayons destinés au grand public : des pièces maîtresses conçues pour casser tôt, des matériaux qui ne résistent pas à un usage normal.

Nos quincailleries résistent tant bien que mal à cette logique de l’« économie du jetable ». La pression est immense. Les consommateurs, happés par des prix alléchants, comparent des produits qui se........

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