Réduire les activités parascolaires après avoir chassé le cellulaire est un bien mauvais plan
Chère ministre de l’Éducation, les budgets alloués aux activités parascolaires de nos enfants ont été amputés de près de 71 000 $. Nous craignons un impact sur la qualité et la quantité des services offerts aux élèves dans les activités culturelles et sportives.
L’école secondaire Père-Marquette, dans le quartier Rosemont, compte 1500 élèves. Ces derniers peuvent compter sur une équipe d’enseignants et de personnel de soutien dévouée, ainsi que sur deux techniciens aux loisirs qui leur concoctent une programmation parascolaire qui participe à la bonne réputation de l’école. Du hockey au volleyball, en passant par le flagfootball, la brigade culinaire, le badminton, la danse ou le théâtre, il y en a(vait) pour tous les goûts.
Malheureusement, avec les coupes de votre gouvernement et un retour des sommes conditionnel à des atteintes d’objectifs irréalistes, dont celle de geler les embauches, notre école se retrouve devant un manque à gagner énorme de près de 20 % pour les activités parascolaires. La direction nous assure qu’elle sera en mesure d’offrir toutes les activités comme par le passé, mais différemment. Nous saluons l’enthousiasme et le positivisme des directions de l’école. Nous savons qu’en éducation, les gens ont l’habitude de faire des miracles avec trois bouts de corde.
Mais est-ce vraiment possible de supprimer 71 000 $ sans que cela change quelque chose ? Nous croyons que non. La quasi-entièreté de la somme avait été dépensée l’an dernier. Va-t-on devoir limiter le nombre d’élèves qui participent, la fréquence ou la........
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