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Faire sécher Donald Trump

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14.08.2025

Une négociation, pour être réussie, doit respecter deux conditions. La première est que les parties prenantes doivent être de bonne foi. La deuxième est que l’issue de ces négociations doit satisfaire chacune des parties.

On peut constater malheureusement que les négociations sur les tarifs douaniers entre le Canada et les États-Unis ne respectent aucune de ces deux conditions. La bonne foi du président américain reste douteuse. L’« art of the deal », selon ses propres termes, s’apparente plutôt à une forme d’extorsion visant à imposer des tarifs douaniers injustifiés.

Pour ce qui est de la deuxième condition, le Canada a déjà fait beaucoup de concessions avant même que l’on en soit arrivé à une entente : investissements massifs pour protéger la frontière, abandon de la taxe sur les services numériques, engagement à dépenser 5 % du PIB dans la défense nationale. En échange, les Américains nous offrent peu, si ce n’est des tarifs douaniers encore plus élevés.

La date butoir du 1er août qui avait été imposée pour négocier étant dépassée, il nous faut maintenant réévaluer notre stratégie par rapport à la posture américaine. Trois scénarios sont possibles.

Depuis le 1er août, le ministre des Affaires intergouvernementales du Canada, Dominic LeBlanc, a affirmé vouloir continuer les négociations avec Washington, et qu’il s’attendait à une discussion entre le premier ministre du Canada et le président américain dans les prochains jours.

La poursuite des négociations est justifiée par l’incertitude vécue par le........

© Le Devoir