L’assassinat de Charlie Kirk n’est pas de la «violence politique»
L’assassinat de Charlie Kirk n’était pas un acte de « violence politique », malgré ce qu’on répète dans plusieurs chroniques. On est aussi très loin de voir naître aux États-Unis une époque telle que les Troubles irlandais ou les années de plomb, en Italie.
Sociologiquement, on pourrait qualifier de « violence politique » une violence qui est organisée et structurée par un groupe ; revendiquée et exécutée pour obtenir le pouvoir sur les masses, en vue d’un projet de société explicite ; et présentée par le groupe organisé qui l’exécute comme étant légitime et nécessaire.
Rien dans l’assassinat de l’influenceur états-unien n’y correspond.
Toutes les personnes impliquées dans la politique américaine ont condamné l’acte, celles de gauche comme celles de droite. Ce n’est pas « la gauche » qui a assassiné : c’est un tireur solitaire, comme d’habitude. On a affaire ici à un énième États-Unien qui a utilisé une arme pour sublimer sa frustration et son impuissance.
De plus, et malgré ce qu’on sous-entend souvent, les internautes qui « aiment » des publications et qui laissent des commentaires plus ou moins anonymes sur les réseaux sociaux ne constituent pas une force........
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