Interrogé lors de la dernière campagne électorale fédérale sur la possibilité d’un troisième référendum sur la souveraineté du Québec, le chef libéral Mark Carney n’avait pas voulu se prononcer au prétexte que les tarifs douaniers de Donald Trump menaçaient, selon lui, l’existence même du Canada tel qu’on le connaît.

Le projet référendaire « n’existe pas en ce moment », avait-il alors affirmé. « On a une crise très sévère maintenant. Il faut régler cette crise maintenant. Ça, c’est l’enjeu de l’élection. »

Avec le dernier sondage Léger montrant un bond du Parti québécois de cinq points de pourcentage dans les intentions de vote, par rapport au précédent coup de sonde en juin, et lui accordant une avance de près de 30 points chez les électeurs francophones, le gouvernement de M. Carney doit prendre en compte la probabilité d’une victoire péquiste lors des prochaines élections québécoises et commencer à s’y préparer sérieusement.

Alors que le dossier des relations commerciales avec les États-Unis accapare encore tous les esprits à Ottawa à la veille de la rentrée parlementaire, la question de l’avenir politique du Québec risque de prendre de plus en plus de place dans les discussions autour de la table du conseil des ministres au cours des........

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