Le conflit de travail s’enlise à Postes Canada. À la suite du rejet de l’offre patronale par le syndicat des postiers, une décision qui tient plus de l’orgueil blessé que de la rationalité, les parties sont de retour à la case départ. L’avenir de la société fédérale, affligée par les pertes, n’est pas reluisant.

Des experts jugent peu probable la tenue d’une nouvelle grève à la suite du rejet de l’offre patronale à 69 % par membres du Syndicat des travailleurs et des travailleuses des postes (STTP). Le front syndical n’est pas assez uni pour organiser une grève d’impact. Le dernier arrêt de travail, en décembre 2024, a par ailleurs laissé un souvenir amer aux usagers du service. Ils n’auront pas beaucoup de patience pour de nouvelles perturbations.

La ministre fédérale de l’Emploi et des Familles, Patty Hajdu, a tenu à soumettre l’offre patronale au vote, au grand dam du syndicat, qui y voit une atteinte à la négociation libre et volontaire. L’offre prévoyait des augmentations de salaire d’environ 13 % sur quatre ans et l’embauche de travailleurs à temps partiel pour stabiliser les opérations. Le syndicat réclamait plutôt 19 % sur quatre ans et il fermait la porte au........

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