L’ambassadeur des États-Unis au Canada, Pete Hoekstra, ne manque pas d’audace. À ses yeux, le boycottage des voyages aux États-Unis et de l’alcool américain explique en partie pourquoi le président Donald Trump trouve les Canadiens « méchants et désagréables ». Prenons cette mauvaise blague comme un compliment.

L’ambassadeur Hoekstra a soutenu que les mesures de représailles canadiennes « n’envoient pas de signaux positifs » quant à l’attitude du Canada face aux États-Unis. Comment dire… C’est comme si l’intimidateur dans la cour d’école se plaignait au directeur parce que sa victime se protège des coups. Le Canada n’a pas commencé la guerre commerciale contre les États-Unis, au contraire. Il est dans une posture de réaction et de mitigation depuis que le président Trump a déclenché les hostilités, évoquant le mensonge éhonté du trafic de fentanyl en provenance du Canada (!) pour se justifier. C’est le même autocrate en mal d’un empire qui nargue le Canada et crache sur sa souveraineté nationale, en caressant l’idée d’en faire un 51e État.

Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a exposé la vacuité des propos de l’ambassadeur. Ses propos dépourvus de fondement démontrent plutôt que les actes de résistance passive des Canadiens « portent........

© Le Devoir