L’armée doit agir en prévention
L’un des quatre accusés impliqués dans un complot antigouvernemental visant à prendre de force un territoire de la région de Québec, Matthew Forbes, a été libéré sous caution dans l’attente de son procès, alors que les trois autres reviendront en cour la semaine prochaine. L’affaire suscite des questions importantes pour les Forces armées canadiennes (FAC), à un moment charnière où elles sont promises à une expansion afin que le Canada remplisse ses obligations face à l’OTAN.
Les quatre accusés ont des liens passés ou actuels avec les FAC. Ils ont été arrêtés par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour leur implication présumée dans des activités terroristes. Pourvus d’armes et d’explosifs, ils auraient voulu créer une milice antigouvernementale et s’emparer d’une région du Québec.
Depuis l’arrestation fracassante du quatuor, le père de Marc-Aurèle Chabot n’en finit plus de banaliser la conduite de son fils, membre actif des FAC. Selon lui, il ne s’agit que d’une affaire de « fun » et de « camping » entre amis qui partageaient une passion pour les armes, l’entraînement au tir et les excursions en forêt. On ne s’attend pas à ce qu’un parent incrimine sa progéniture, mais tout de même. La ligne de démarcation entre le survivalisme bon enfant et le terrorisme intérieur est facile à identifier.
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