Les dernières nouvelles sur le front de la guerre tarifaire étaient prévisibles dans leur imprévisibilité, ce qui n’est pas rassurant pour les perspectives de retour à la stabilité économique. Dans les derniers jours, le président des États-Unis, Donald Trump, a multiplié les provocations et la surenchère tarifaire, au point d’acculer les alliés historiques des États-Unis au mur, alors que l’échéance fatidique du 1er août approche.

Les cas du Brésil et de l’Union européenne (UE) sont particulièrement dérangeants. Le président Trump brandit tout d’un coup la menace d’une surtaxe de 50 % sur les produits brésiliens. D’habitude, il cible les pays avec lesquels les États-Unis enregistrent un déficit commercial, ce qui n’est pas le cas du Brésil. Cette logique est déjà tordue en commerce international, mais passons. Les nouvelles raisons de sa colère sont encore plus irréelles. Trump cible le Brésil parce qu’il est mécontent du traitement réservé à son émule, l’ancien président Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d’État. Nous voilà donc en présence d’un président qui déploie l’arme du chantage économique afin de s’ingérer dans la politique interne d’un autre pays et d’influer sur les décisions de son appareil judiciaire.

Que le Canada en prenne bonne........

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