Pour l’auteur, il est temps de faire évoluer la tradition du rodéo, symbole de la domination humaine de la nature qui a fait son temps.

Le Festival western de Saint-Tite est devenu, au fil du temps, une véritable institution culturelle québécoise. On y célèbre le folklore du Far West, la musique country, les rassemblements festifs. Mais au cœur de cette fête subsiste un héritage plus sombre : le rodéo. Et si on se posait, pour une fois, la vraie question ? Que célèbre-t-on vraiment à Saint-Tite ? Une culture ? Une ambiance ? Ou un rapport de force ?

Sous ses airs spectaculaires, le rodéo cache un jeu de domination où l’animal n’est qu’un outil, parfois un exutoire. On y acclame la force, mais rarement interroge-t-on la douleur.

Or, cette douleur est bien réelle. Des études vétérinaires et éthologiques l’attestent : côtes fracturées, déchirures musculaires, panique extrême, et stress aigu mesuré par des pics de cortisol comparables à ceux provoqués par un traumatisme. Même sans blessure........

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