Y a-t-il trop d’arbres à Montréal ?
En revenant de Grèce, en juin dernier, j’ai été émerveillée par la verdure de Montréal. D’habitude, en revenant d’Europe, je déprime un peu en observant notre aménagement urbain et notre patrimoine bâti, mais là, le vert me happe et je souris !
Je jouis de cette béatitude de vivre dans une ville où on a pris le temps de planter des arbres, des arbustes et des plantes au fil des décennies. La Ville verdit le moindre recoin de rues, de parcs (souvenez-vous du parc Jarry il y a 20 ans) ; les citoyens, les commerces et les institutions emboîtent le pas. Tout le monde qui a un bout à verdir fait sa job et ça donne maintenant une ville où la nature fait corps avec l’urbanité.
Je me suis alors posé la question : avons-nous trop d’arbres ? Est-ce qu’on impose un moratoire arboricole ? Question un peu bête lorsqu’on pense aux nombreux bienfaits que procure la nature en ville pour les citoyens et les citoyennes. J’imagine mal un ou une prétendant à la mairie de la ville ou d’un arrondissement exprimer sa vision d’un Montréal saturé d’arbres au point où on cesserait d’en planter.
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE
Des Montréalais profitent de l’ombre au parc Jarry par une chaude journée........
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