Cette formule Rand qu’on croyait intouchable
La volonté de la CAQ de rendre les cotisations syndicales facultatives survient dans un contexte où les syndicats sont sous pression partout en Occident, explique l’auteur
Une crise, c’est ce qui bouleverse à jamais un équilibre : une organisation, une communauté, des individus ou un mouvement social. Par exemple, la pandémie de COVID-19 a transformé notre rapport à la santé publique. Le drame de Lac-Mégantic a marqué pour toujours une ville et ses familles endeuillées. Aujourd’hui, c’est la formule Rand1 qui risque de basculer dans cette catégorie d’évènements qui changent la donne pour toujours.
Créée en 1946, la formule Rand oblige toutes les personnes syndiquées d’une unité de négociation à verser une cotisation syndicale, qu’elles soient membres ou non, puisqu’elles profitent de conditions négociées pour l’ensemble du groupe.
Mais de toute évidence, la formule Rand n’est plus sacrée pour notre gouvernement.
Lors du dernier remaniement ministériel, François Legault disait vouloir « moderniser » le régime syndical. On constate........
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