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L’intégration des banlieues dans la ville

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09.10.2025

Le portrait dressé des banlieues montréalaises par la série d’articles de Lila Dussault⁠1, 2, 3 contraste avec les récentes chroniques de Maxime Bergeron⁠4, 5, 6 sur l’état de la ville de Montréal.

Ce dernier nous fait part de plusieurs indicateurs préoccupants : déficit dans les migrations interrégionales, projection démographique à la baisse, chute du taux de croissance des valeurs foncières au centre et hausse du sentiment d’insécurité. À l’opposé, Lila Dussault présente une banlieue en santé, où autant les jeunes que les personnes âgées et les nouveaux arrivants veulent s’implanter.

Qu’il existe des contrastes, voire des tensions, entre la ville de Montréal et ses banlieues, cela n’est pas nouveau, et n’est pas nécessairement alarmant. Les régions urbaines évoluent par vagues et de manière cyclique ; les foyers d’attractivité bougent selon un ensemble de facteurs difficiles à isoler et sur lesquels le pouvoir des politiques publiques est limité.

Toutefois, un écart important entre la vitalité des différentes parties d’une région urbaine peut faire boule de neige et, à terme, être néfaste pour l’ensemble.

Un centre qui perd rapidement son attractivité et qui parallèlement est incapable d’offrir des services adéquats aux personnes dans le besoin peut entraîner l’ensemble de la région urbaine dans une période trouble.

Dans les 75 dernières années, Montréal a........

© La Presse