Plaidoyer pour l’enseignement de la non-fiction
Constatant l’omniprésence du roman dans l’enseignement du français, Eric Deguire suggère de donner aussi une place à la « littérature des faits », que ce soit à travers la lecture de biographies ou de textes d’opinion ou même à travers la rédaction de récits personnels de nature autobiographique.
En cette rentrée scolaire, je tiens à présenter un plaidoyer pour l’enseignement des différentes formes de non-fiction québécoise dont les auteurs et auteures réussissent à caractériser notre présent par des réflexions individuelles et collectives. On peut aussi constater la popularité croissante du genre en rappelant certaines collections à succès qui mettent en valeur l’essai et la non-fiction telles que la collection III de Québec Amérique et Documents d’Atelier 10.
En évolution constante, la non-fiction continue à susciter des débats dans les cercles littéraires, mais comprend certainement un grand nombre de sous-catégories : l’essai personnel, les discours, les témoignages, les faits divers, les textes d’opinion, les biographies, les autobiographies, les mémoires et le journalisme de fond. La non-fiction rejoint aussi l’essai, qu’on peut considérer comme une prose d’idées, une littérature du réel ou bien une littérature des faits.
En tant qu’enseignant de français à la........
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