À Washington, la grand-messe des anti IVG
La Marche pour la vie, organisée vendredi 24 janvier, a réclamé à Donald Trump, de retour dans le bureau ovale, encore plus de mesures attentatoires aux libertés des femmes.
Washington DC (États-Unis), Correspondance.
Lila Rose, Isabel Brown, Kristan Hawkins… Au pied de l’imposant Washington Monument, tout le gotha « pro-life » a répondu présent, conférant à cette 52e édition de la Marche pour la vie (March for Life) un air de grand-messe triomphante. L’ambiance de ce rendez-vous fixé chaque année autour du 22 janvier, date de l’historique arrêt Roe v. Wade sur l’IVG, est électrique. La veille, l’organisation a annoncé la présence du vice-président des États-Unis, J.-D. Vance. Dans le même temps, Donald Trump a gracié vingt-trois activistes anti-avortement qui étaient en détention pour violation du FACE Act, une loi datant de l’époque Clinton qui criminalise l’obstruction physique dans les cliniques réalisant des avortements.
Signe des temps, la Marche a cette année été rallongée : elle a démarré à proximité de l’Ellipse, le parc situé au sud de la Maison-Blanche, pour s’achever comme le veut la tradition entre le Congrès et la Cour suprême… Habile métaphore pour souligner l’emprise du Parti républicain sur les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Qu’importe si cette........
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