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Qui ne tente rien n’a rien

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17.04.2025

La fortune sourit aux audacieux. Le proverbe va comme un gant à Simon Jolin-Barrette, qui, devant l’impasse, aime à se tourner vers les chemins de traverse. Son pari constitutionnel pour que le Québec puisse participer pleinement à la nomination des juges de tous ses tribunaux vaut certainement le détour.

En janvier dernier, le ministre de la Justice et ministre responsable des Relations canadiennes avait été piqué au vif par la nomination de Robert Leckey à la Cour supérieure du Québec. Il avait alors accusé le gouvernement de Justin Trudeau de « paqueter » le système de justice québécois de nominations partisanes, jugeant certaines de celles-ci carrément anti-loi 21 (sur la laïcité de l’État) et anti-loi 96 (sur la langue française) au fil des ans.

Il faut dire que le processus de nomination des juges au fédéral traîne un lourd passif en matière de critiques. Dans la foulée de la commission Bastarache, le mode de nomination des juges de la Cour du Québec a été revu de fond en comble. Rien d’aussi ambitieux n’a été entrepris au fédéral, si ce n’est une réformette qui aura permis la création de comités de sélection indépendants pour dresser une liste de candidats. La suite........

© Le Devoir